vendredi 2 juillet 2010

actu-Proville, en zone inondable? (6)

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De bas en haut, trois voies parallèles pénètrent dans la plus dense zone d'habitat provillois :

  1. la rue de Noyelles qui se divise direction Noyelles à gauche, direction Cantaing à droite

  2. la rue Fernand-Legrand prolonge dans Proville la rue cambrésienne Bertrand-Milcent

  3. la rue Lucien-Sampaix, rue du marais avant 1945, bordée d'habitations
La photo nous permet de distinguer, perpendiculaires à la rue Lucien-Sampaix, les deux rues Paul-Vaillant-Couturier qui traverse l'Escaut, et Maurice-Camier en direction du canal (avec visible le tracé du chemin qui la prolongeait avant le creusement du canal).
On remarque aussi que le marais ne s'arrête pas sur la berge du canal. Les zones bien vertes sur sa rive gauche sont significatives.


Cette photo fut prise l'été dernier dans la partie du marais de Proville située de l'autre côté du canal (sur sa rive gauche).

Autrefois -disons, avant la Révolution de 1789- le marais de Proville (la zone qui a souffert d'inondation en septembre 2008) était utilisé essentiellement pour la culture maraîchère. C'était un lieu de travail certes, mais aussi de détente, de promenade, préservé de violence humaine.
Avec le creusement du canal, quelques habitations (une quinzaine à la fin du 19e siècle) furent érigées principalement face au canal. Elles répondaient à un besoin de commerce et d'artisanat au service des mariniers.
En 1906, ces habitations étaient au nombre de 20. La rue du marais semblait préservée. Mais progressivement les"cabanes" érigées par les jardiniers furent consolidées. Même si le maire de Proville de 1925 à 1929, Jean Chenu, déclarait qu'on ne bâtissait pas dans le marais, peu favorable à la vie humaine, au fil des années des permis de construire furent délivrés, ce qui aboutit à la situation actuelle. Saturation. Les fossés d'autrefois sont-ils encore efficaces? Parviennent-ils à évacuer l'eau lorsque les pluies d'orage comme en 2008 imbibent le sol exagérément?

à suivre

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