lundi 24 janvier 2011

actu-la population provilloise : QCM

  1. En 2007, la population féminine de Proville était supérieure à la population masculine. Vrai ou faux?
  2. En 2007 Proville comptait 3275 habitants? 3375? 3475?
  3. Pendant la révolution de 1789 Proville comptait 180 habitants? 280? 380?
  4. En 1911Proville comptait 786 habitants, et 556 en 1921. A quoi est due cette baisse sensible? au choléra? à la grippe (dite espagnole) et à la guerre 14?
  5. population de Proville en 1968 : 915 habitants? 1015? 1515?
  6. en 1975 : 1238 habitants? 2238? 3238?
  7. en 2007, Proville comptait 1126 ménages (ou foyers ou familles)? 1226? 1326?
  8. en 2007, Proville comptait 1364 logements? 1464? 1564?

vendredi 21 janvier 2011

actu-Ce sera certainement "l'événement" provillois de l'année!


Un cadre reconnaissable, mais d'époque. C'était une bonne dizaine d'années après la 2e guerre mondiale. Proville, encore un village rural, comptait moins de 1000 habitants. La place avait été nommée "...de la République" (le Général de Gaulle n'avait pas donné son accord pour y afficher son nom), sans grande imagination, mais en harmonie avec la devise affichée sous le fronton de la maison commune (tout un symbole qu'il est bon de rappeler de temps en temps!) : Liberté, Egalité, Fraternité.


A cette époque, comme depuis son inauguration en 1913, la maison commune était, avec la paroisse et l'église, le lieu principal de rassemblement de la population, de toutes les générations.
Les plus âgés des adultes présents sur cette photo ont disparu (au premier rang, le 3e à partir de la droite, le maire Louis Mallet).
Ces enfants sont aujourd'hui retraités ou près du terme de leur vie professionnelle.



 photo 2005

 Des générations de Provilloises et Provillois ont fréquenté ces lieux de rassemblement, de réunion, de discussion, de dialogue, de partage, d'échange...


 clic gauche sur le document pour l'agrandir

Le dit lieu va bénéficier d'une restructuration adaptée à une population qui a quadruplé depuis la fin des années 1950-60. Mais... ce sera sans conteste une "vitrine" agréable de la commune à l'une de ses entrées.
Il est remarquable que les élus n'ont pas cédé à la tentation du bouleversement révolutionnaire. Le monument aux Morts conserve sa place de choix au premier plan, pour bien montrer quelle horreur suscite la guerre et le respect que nous devons à ses victimes.
 La Maison commune devenue salle des cérémonies affichera peut-être de nouveau ses quatre tableaux allégoriques détruits après la guerre 14-18.

dimanche 16 janvier 2011

actu-Les voeux du maire de Proville


Les voeux du maire -c'est ainsi que l'on nomme traditionnellement cette cérémonie annuelle- mais aussi ceux des adjoints... Chacun, à partir de documents projetés sur écran, commenta les actions engagées en 2010 et fit une incursion sur le programme 2011.


Les Provillois avaient-ils envie d'en savoir davantage sur la restructuration de la place de la République et les travaux au niveau de la mairie?
 
Ce sont deux professionnels du cabinet d'études qui apportèrent les renseignements de base avant l'engagement des travaux qui prendront bien 18 mois.


Pas de bouleversements révolutionnaires. On a voulu conserver à l'ensemble son identité et l'inscrire dans la démarche "nature" de l'équipe municipale.



Le monument aux Morts, la petite chapelle resteront intégrés dans l'ensemble, éléments de la mémoire communautaire.


 Une maquette était à même de représenter à l'échelle les transformations envisagées pour faire du bâtiment un ensemble fonctionnel et harmonieux.

samedi 15 janvier 2011

actu-éco...écolo...écologie...


Nos ancêtres préhistoriques -qui, chacun le sait, ne savaient ni lire ni écrire- ont adopté le terroir provillois (le nom du village a été créé bien plus tard) qui leur assurait les moyens de subsistance basique. Les cueilleurs-chasseurs appréciaient un milieu naturel préservé permettant à la flore et à la faune de leur fournir de quoi se nourrir.
Et longtemps après on s'est mis à défricher, à assécher les marais, jusqu'à l'apparition de ces engins puissants, les tracteurs, remplaçant le pas placide et mesuré du cheval. Pour aller plus vite, on a inventé "l'openfield" (c'est mieux en anglais que "campagne ouverte"). On a donc supprimé des haies, des bosquets, des talus, autant de refuges pour les animaux qui accomplissaient leur tâche soit de prédateurs, soit de proies, et régalaient des chasseurs dans leur rôle de régulateurs.
Il a bien fallu se rendre à l'évidence : ces haies, ces fossés, ces talus étaient autant de freins à la course de l'eau pluviale en excès. Ils étaient un moyen de minorer les risques d'inondations.
Alors, à notre époque, après les "catas", on réfléchit, et on se rend compte que nos "anciens" n'étaient pas aussi ringards que certains le prétendent!

photo ci-dessus : partie du marais de Proville "préservé"

mardi 11 janvier 2011

actu-la photo insolite



Vous connaissez ce jeu, que certains assimilent à un sport?

en savoir davantage
lien :

http://les-houilleres.chez-alice.fr/regles.htm

samedi 8 janvier 2011

actu-la photo insolite


rue Gabriel-Péri...


un bâtiment qui semble abandonné depuis quelques années...


méfaits du gel, de la neige, du dégel sur une structure "fatiguée"?


La charpente du bâtiment ayant pignon sur rue s'est affaissée.


Les mesures de sécurisation du quartier ont été prises.

 
Cette propriété a une histoire qui mérite d'être contée...


C'est là qu'ont travaillé plusieurs générations de maréchaux-ferrants. (sic! un maréchal-ferrant, des...).
Le dernier en date fut François Delamotte maire de Proville jusqu'en 1972.
Il était lui-même fils de Louis... maréchal-ferrant (ayant succédé à son patron Louis Mory), fils de Jean Baptiste... maréchal-ferrant.
Au temps de la Révolution l'occupant des lieux était Guillaume Mannechez, manouvrier, époux de Marie Catherine Beuvry, cultivatrice.

sources : fonds ancien de la médiathèque



jeudi 6 janvier 2011

actu-la tradition des voeux

le Nouvel An et la quête du bonan ou les étrennes des pauvres

Jusqu'au début de ce siècle (le 20e), le premier jour de l'an nouveau, on suspendait un rameau de gui au-dessus de la porte d'entrée selon une vieille réminiscence des coutumes druidiques. Lorsqu'un visiteur ou un voisin passait dessous pour entrer, on lui criait : "Au gui l'an neuf!", car cette pratique avait, dit-on, la vertu de porter bonheur.
Cependant, les enfants ne recevaient pas grand-chose en guise de cadeau ce jour-là, hormis quelques vêtements neufs et parfois une orange, fruit de luxe par excellence.
Aussi les bambins des familles nombreuses et pauvres se mettaient-ils en route de bon matin pour aller souhaiter des "Bonne année, bonne santé!" non seulement dans les familles de leur parenté mais ausi dans toutes les maisons aisées. Les enfants appelaient cette coutume "cacher sein Bonan".
Quand ils se trouvaient en face de la maîtresse de maison, ils disaient simplement : "On vous souhaite une bonne année et une bonne santé, madame.", et ils attendaient qu'on leur donne soit une petite pièce de monnaie, soit un bonbon, soit encore une "entrenne" (sorte de galette plate faite au moule comme une gaufre et que toutes les ménagères confectionnent en abondance quelques jours auparavant).
Pendant longtemps d'ailleurs, et ceci durant tout le mois de janvier, on ne concevait pas de réceptions sans "entrennes".
A la fin de la journée, chacun d'évaluer le contenu de sa tirelire pour s'offrir quelques douceurs et de repérer les familles compréhensives.

Géry Herbert, le folklore du Cambrésis

C'est toujours avec émotion que nous pensons à Géry Herbert qui, outre ses études linguistiques, nous a laissé de nombreux ouvrages et a créé la revue "Jadis en Cambrésis".

Le texte ci-dessus réveille chez les plus anciens d'entre nous de nombreux souvenirs.

Si vous désirez les évoquer, contactez-nous :


lundi 3 janvier 2011

actu-Dans le Cambrésis des routes encore fermées!


Entre Inchy et Le Cateau le Jour de l'An.



Le 2 janvier : ces drôles de monticules peinent à se dissoudre.


A l'entrée de Reumont sur la chaussée Brunehaut les champs ont conservé leur couverture blanche.