vendredi 30 juillet 2010

actu-comment on peut se retrouver sur la paille...

clic gauche sur la photo pour l'agrandir


Ce vendredi, vers midi, à trois cent mètres
de l'entrée de Beauvois-en-Cambrésis,
les automobilistes venant de Cambrai
ont vu cette remorque lourdement
chargée de paille, attelée à un tracteur,
se coucher au niveau du rond-point.

Plus de peur que de mal pour l'agriculteur!
Quelques moments de frayeur en revanche
pour les automobilistes proches témoins de la scène!

dimanche 18 juillet 2010

actu-La ferme Hubert et l’habitat partagé : utopie, tendance ou… ? (6)



Le faubourg de Paris au 20e siècle


Après la 2e guerre mondiale, le faubourg de Paris va connaître comme dans le reste de la commune un ralentissement progressif de l’activité agricole.

Les habitants auront à souffrir d’une intense circulation automobile espérant profiter du délestage offert par la voie de contournement de Cambrai passant à proximité de la voie d’Hermenne.

Depuis l’avènement de la zone d’activités, le quartier se métamorphose et à sa vocation agricole passée se substitue un nouvel avenir.



Les Hubert

Marie Thérèse Nelly Elise Hubert est née après 1935 à Proville, au faubourg de Paris. Elle est la fille d’Henri Joseph Hubert, cultivateur, et de Jacqueline Antoinette Buissart, cultivatrice.  Elle est décédée le 22 juin 2007 à Cambrai.

Eugène Onésime Hubert est né le 12 avril 1931 à Proville, faubourg de Paris. Il est le fils d’Henri Joseph Hubert, 30 ans, cultivateur, et de Jacqueline Antoinette Buissart, 24 ans, cultivatrice. Il est décédé le 14 avril 1973 à Cambrai.

Marie-Thérèse et Eugène sont les enfants de...

Henri Joseph Hubert est né le 28 janvier 1901 à Proville. Il a eu pour parrain Henri Mallet, son oncle maternel. Il est le fils d’Onésime Hubert, 29 ans, cultivateur, et d’Elise Mélanie Mallet, 33 ans. Il a épousé le 28 avril 1930 Jacqueline Buissart de Fourmies. Il est décédé le 4 avril 1976 à Proville.

Emile Onésime Hubert est né le 10 mai 1902 à Proville. Il est le fils d’Onésime Hubert, 30 ans, cultivateur, et d’Elise Mélanie Mallet, 34 ans. Il est décédé le 14 février 1953 à Cambrai.

Henri Joseph et Emile sont les enfants de...

Onésime Hubert est né en 1872 à Raillencourt. Il est le fils de Joseph Hubert, 31 ans, cultivateur, et de Hyacinthe Lourdel, 26 ans, cultivatrice. Il a épousé le 18 avril 1900 Elise Mélanie Mallet à Proville.

Nota : au recensement de 1906 Onésime Hubert et sa famille habitent au faubourg de Paris à Proville. Sur le registre, leur maison est numérotée 2. Ils emploient et hébergent une bonne et trois valets de charrue.

Les Mallet

Elise Mélanie Mallet est née le 14 octobre 1867 à Proville au faubourg de Paris. Elle est la fille de Louis Joseph Mallet, 23 ans, cultivateur, et de Philomène Marie Victoire Joseph Thiéry, 29 ans, cultivatrice, rentière. Elle a épousé le 18 avril 1900 Onésime Hubert à Proville.

Louis Henri Augustin Mallet est né le 10 mars 1866 à Proville. Il est le fils de Louis Joseph Mallet, 22 ans, cultivateur, et de Philomène Marie Victoire Joseph Thiéry, 28 ans, cultivatrice, rentière. Il est décédé le 8 mars 1890 à Proville, faubourg de Paris.

Henri Etienne Mallet est né le 26 décembre 1875 à Crèvecoeur. Il est le fils de Louis Joseph Mallet et de Philomène Marie Victoire Joseph Thiéry. Il a épousé Pauline Copin.

Nota : de la classe 1893, engagé volontaire en mars 1894. Dans la réserve de l’armée territoriale en 1913. Fait partie des troupes mobilisées du camp retranché de Maubeuge (il fut fait prisonnier et envoyé dans une ferme en Silésie). Libéré définitivement du service militaire en mars 1919. La fille du couple Hubert-Copin, Lucie, épousera Adolphe Guidez.

Emilie Mallet est née vers 1874 à Crèvecoeur. Elle est la fille de Louis Joseph Mallet, employé, de Saint-Quentin, et de Philomène Thiéry, ménagère, de Cantaing. Elle est décédée le 12 décembre 1885 à Proville, faubourg de Paris.

Elise, Louis, Henri, Emilie sont les enfants de...

Louis Joseph Mallet est né en 1844. Il est le fils de Louis Joseph Mallet, 34 ans, cultivateur, et de Caroline Isorez, 30 ans, cultivatrice. Il a épousé Philomène Thiéry.

Nota : le couple Mallet-Thiéry a eu quatre enfants, Elise et Louis nés à Proville, faubourg de Paris, Henri et Emilie nés à Crèvecoeur Ont-ils cédé la ferme à Henri (ci-dessous) avant de s’installer ensuite à Crèvecoeur?

Henri Joseph Mallet est né en 1849 à Cambrai. Il est le fils de Louis Joseph Mallet, 39 ans, cultivateur, et de Caroline Isorez, 35 ans, cultivatrice. Célibataire, adjoint au maire de Proville, il est décédé le 28 juillet 1898 à Proville.

Nota : en 1894 il est propriétaire de la ferme

Louis Joseph et Henri Joseph sont les enfants de...

Louis Joseph Mallet est né en 1810 à Cambrai. Il est le fils de Jean Baptiste Mallet, 23 ans au moins, et de Marie Joseph Pluvinage, 23 ans au moins. Il a épousé avant 1844 Caroline Isorez. Il est décédé le 29 juillet 1862 à Proville.


CONCLUSION

Etes-vous déjà allés vous promener sur le chemin des Morts, ce cordon ombilical si souvent emprunté à pied (comme nous l'avons signalé, les voitures hippomobiles y furent par des arrêtés interdites de circulation) qui relie le faubourg au village? La vue sur Proville et Cambrai y est imprenable.

La paix sonore y règne encore.

Mais la tentation est si grande de…

Nous avons du mal à imaginer la pétarade des moteurs, la vitesse sur ce chemin si particulier.

Ne vaudrait-il pas mieux laisser les Morts en paix même si l’histoire redore leur mémoire?
Rendons sa noblesse à ce mot ancien : piedsente, pour nous permettre un agréable aller et retour à pied entre le centre-ville de Proville et son faubourg de Paris.


fin
 

samedi 17 juillet 2010

actu-La ferme Hubert et l’habitat partagé : utopie, tendance ou… ? (5)

clic gauche sur le document pour l'agrandir

La Voie ou Chemin des Morts relie le faubourg de Paris
au village. C'était un moyen pour les Provillois habitant
dans cet écart de rejoindre plus rapidement (1,5 km)
l'église et... le cimetière. En 1928 un arrêté municipal
y interdit la circulation des voitures hippomobiles.
En 1930, vu le mauvais état de ce chemin réservé
 aux piétons (piedsente), les responsables des dégâts
 (les cultivateurs) sont invités à effectuer les réparations.
En 1948 : le garde champêtre a la permission de
poursuivre les personnes utilisant le "Sentier" des Morts
 avec voitures, attelages, véhicules agricoles à moteur.

Sur ce plan du 19e siècle, les trois moulins à vent
 n'apparaissent pas. En revanche, à gauche, est mentionnée
l'amorce de la Voie des Morts (piedsente).

La maison marquée n°4 sur le plan précédent
a son emplacement  visible sur cette photo.


L'extrémité de la Voie des Morts sur la route de Paris.

vendredi 16 juillet 2010

actu-La ferme Hubert et l’habitat partagé : utopie, tendance ou… ? (4)


clic gauche sur le plan pour l'agrandir

Sur ces deux extraits de plans, l'un de 1825 dit "plan napoléonien" (ADN), l'autre de 1894, la ferme Hubert apparaît (entourée en rouge). Il vaudrait mieux dire "ferme Mallet". La généalogie familiale permet d'affirmer que les Mallet ont occupé ces lieux au moins depuis 1862.
En revanche nous ne possédons pas de documents permettant d'identifier les constructeurs de la ferme qui existait au début du 19e siècle.

La guerre 14-18

la route de Paris à la Belle Epoque
(coll. JC Cléton)
la ferme Hubert se situe à peu près
au premier plan à gauche



Pendant la guerre 14-18, les soldats allemands
passent devant la ferme Hubert
et la fabrique de chicorée Mairesse.


Pendant la guerre, les bâtiments de la ferme subissent d'importants dégâts.

Extraits de « Envahis, journal de guerre » 14-18 d’Ernest Delval

« 30 mai 1915. Dégâts causés à la ferme de Monsieur Hubert-Mallet, route de Paris. Tout un côté d’une immense grange vers la rue a sa toiture en miettes. D’énormes poutres de la charpente sont tombées; le toit en tôles ondulées d’un hangar voisin, la façade de la maison sont criblés d’éclats : l’un d’eux a passé par la fenêtre et a brisé une glace; un autre a traversé la ferrure et le bois d’une persienne et est allé se ficher profondément dans la muraille, passant à quelques centimètres de la tête de Monsieur Hubert qui était couché au rez-de-chaussée... »

La maison est démolie en 1920 suite aux destructions. Une construction neuve la remplace en 1927-1928, occupée par la famille HUBERT-MALLET Onésime.

à suivre

jeudi 15 juillet 2010

actu-La ferme Hubert et l’habitat partagé : utopie, tendance ou… ? (3)


Onésime HUBERT

Les Mallet se sont installés après la Révolution au bord du Grand Chemin de Paris.
Après son mariage en 1900 avec Elise, la nièce du défunt Henri Mallet, Onésime Hubert, auparavant fabricant de briques au faubourg de Paris à Cambrai, s'installe avec sa femme dans la ferme.
En 1901 c'est la naissance d'Henri Joseph, en 1902 celle d'Emile Onésime.
Henri reprendra plus tard la propriété en ajoutant à sa tâche de cultivateur celle de vidangeur.
Le dernière occupante de la ferme sera Marie-Thérèse, fille d'Henri et de Jacqueline Buissart.


Henri HUBERT 2e à partir de la droite (tient son chapeau)
photographié au début des années 1950
sur le seuil de la mairie de Proville

à suivre

mercredi 14 juillet 2010

actu-la photo insolite

clic gauche sur les photos pour les agrandir


Ce 14 juillet, c'est la fête dans toutes les communes de France.


De passage à Caudry -vous avez reconnu?-, une scène classique...


Effervescence aussi à Proville,
 avec un menu copieux depuis hier soir.

***

mardi 13 juillet 2010

actu-La ferme Hubert et l’habitat partagé : utopie, tendance ou… ? (2)

Dans l'article précédent nous avons mis l'accent sur le développement de cette partie du territoire de Proville située à l'écart du village au "faubourg de Paris", du nom de la route empruntée pour se rendre dans la capitale.
Au temps de la Révolution, uniquement des surfaces agricoles (il faut tout de même le préciser : une maison d'habitation à peu près à l'emplacement du café-restaurant).

Les exploitants agricoles s'installent au bord du "grand chemin de Paris".
La vente des biens du clergé, le principal propriétaire de ces terres, permet à des familles au cours du 19e siècle d'acquérir des parcelles et de s'installer sur place.
Les trois moulins à vent du chemin des Morts sont rachetés par leurs locataires. Il s'agit de tordoirs à huile alimentés surtout par une plante locale : l'oeillette.



clic gauche pour agrandir
(doc E.Bacquart)

Le premier propriétaire connu de la ferme est Henri Mallet.
Cultivateur, il s'est établi sur deux parcelles : une première en bordure de la route de Paris comprenant la maison, des dépendances, une cour, sur 19,22 ares; une seconde à l'arrière sur 33,66 ares; soit au total un peu plus d'un demi hectare (ce qui correspond à la surface actuelle).

Henri Joseph Mallet est né à Cambrai en 1849, fils de Louis Joseph, cultivateur, et de Caroline Isorez. Célibataire, adjoint au maire de Proville, il est décédé le 28 juillet 1898. 
Louis Joseph Mallet est né en 1810 à Cambrai, fils de Jean Baptiste et de Marie Joseph Pluvinage. Il a épousé Caroline Isorez. Il est décédé le 29 juillet 1862 à Proville.
Le couple Mallet-Isorez a eu en 1844 un fils, Louis Joseph, frère donc d'Henri, dont nous allons parler...

Onésime Hubert s'installe dans la ferme.
Henri Mallet, célibataire, est décédé en 1898 sans enfant. La ferme est acquise par Onésime Hubert, né à  Raillencourt en 1872, suite à son mariage en 1900 avec Elise Mallet, la fille de Louis Joseph, fils de...Louis Joseph et Caroline Isorez.
La ferme reste donc dans la famille, par alliance!

à suivre

dimanche 11 juillet 2010

actu-La ferme Hubert et l’habitat partagé : utopie, tendance ou… ? (1)

clic gauche sur les documents pour les agrandir


La ferme Hubert?
Si! Vous passez forcément devant lorsque, venant de Cambrai par l’avenue de Paris, vous vous rendez sur la « zone » sud. Votre regard a certainement été attiré par cette grande bâtisse robuste, mais aux carreaux brisés par des vandales qui se sont introduits à l’intérieur pour dérober ce qui pouvait leur rapporter quelques « sous ».

Elle est voisine de l’ancienne fabrique de chicorée Mairesse à cheval sur les deux communes de Proville et Cambrai et du Chemin des Morts aux abords duquel étaient jadis érigés des moulins à vent.

Bien vague tout cela…
Nous allons vous l’exposer dans le détail avec force documents. Un petit voyage dans l’histoire locale et celle d’une famille qui comme tout un chacun a connu prospérité et moments moins favorables.

Un « écart » incorporé au faubourg de Paris cambrésien
Nous connaissons l’avenue de Paris, bruyante, passante, en ligne droite quasiment depuis le boulevard de la Liberté à Cambrai jusqu’à Bonavis après Masnières. L’ouverture de la voie de contournement laissait espérer un allègement de la circulation. Moins de poids lourds peut-être, mais ça continue de « bouchonner » à certaines heures…





Imaginons! Il y a un peu plus de deux cents ans, au temps de Napoléon 1er, profitant de la vente des biens nationaux pendant la Révolution, des cultivateurs se sont installés en bordure de ce qui s’appelait « le Grand Chemin de Paris » à un endroit où il n’y avait que des champs. Si vous regardez bien, tant du côté Cambrai que du côté Proville, il subsiste plusieurs bâtiments, anciennement voués à l’agriculture, et transformés en habitations.

La ferme Hubert en fait partie, annexée à cette sorte de hameau de la commune constituant ce que l’on nomme « écart ». Les dépendances en fort mauvais état viennent d’être abattues pour faire place à d’autres installations dans le cadre du projet de réaménagement du site.

Si vous vous dirigez vers la « zone » à partir de cette bâtisse, donc côté droit, vous rencontrez à quelques dizaines de mètres un chemin perpendiculaire entre deux constructions : c’est l’entrée du Chemin des Morts.

Un peu plus loin encore, vous ne pouvez manquer le café-restaurant, quelques maisons, et c’est la « zone » le long de la route de Marcoing. Il n’y avait là naguère aussi que des champs.

à suivre



mercredi 7 juillet 2010

actu-Le Tour à Cambrai : pas facile de circuler!

clic gauche sur la photo pour l'agrandir

mardi 6 juillet
entrée de la rue Saint-Ladre :
des flèches jaunes indiquent la direction...

... que devront prendre les coureurs.

sortie de Cambrai, à proximité du rond-point...

...1ère sortie future voie de contournement
2e sortie, Niergnies
3e sortie vers Walincourt... Bohain

Ce matin, aux feux tricolores de la rue de Belfort...


Les automobilistes sont refoulés vers Proville
ou le haut de l'avenue de Paris.


mardi 6 juillet 2010

actu-Proville, en zone inondable? (8)

clic gauche sur le document pour l'agrandir



INONDATION DU MARAIS DE PROVILLE
LE 12 SEPTEMBRE 2008
1-CHEMIN NOIR
2-ESCAUT
3-TRACE DE L'ANCIEN FOSSE
4-ENCLOS : TRACE DE L'ETANG
5-EGLISE, LA ROSELIERE RESIDENCE POUR AINES
6-MAIRIE
7-MOULIN
8-ANCIEN CHEMIN DE CANTIMPRE ET TRACES
9-UNE MAISON SINISTREE
10-UNE AUTRE MAISON SINISTREE
11-ANCIENNE MAISON DE CAMPAGNE DE L'ABBAYE ST SEPULCRE
12-RUE RENE COTY
13-MOULIN DU PLAT
14-ALLEE FENELON
15-STADE DE LA LIBERTE
Qu’est-ce qui a pu provoquer un brutal afflux d’eau provoquant cette inondation?

Un témoin nous confie ceci :

J’ai pu emprunter vers 9h à pied sec les rues Paul-Vaillant-Couturier, une dizaine de mètres de la rue Maurice-Camier coupée par une sorte de corridor inondé en diagonale venant de « l’enclos » et se dirigeant vers le cœur du marais : « le Piano » en était préservé.
Demi-tour donc, sans bottes (elles m’auraient permis le passage) et direction rue Lucien-Sampaix.
Pas de problème. Non plus digue du canal, ni digue de l’Escaut.
Direction l’écluse de Proville en longeant le canal. Le fossé déborde et fait nappe avec les terrains du marais. Une eau teintée comme avec de l'argile est visible tant dans l’Escaut que dans le canal, le fossé de la contre-digue et les parties inondées
« Le Piano » est épargné. Rien à signaler jusqu’à l’écluse. En revanche saturation en eau du côté du Chemin noir. Néanmoins les chevaux dans la prairie ne semblent pas trop gênés.



Le barrage du moulin a-t-il agi comme un bouchon et provoqué un peu en amont (au niveau de l'ancien terrain de football?) une retenue qui brutalement a éclaté dans l’enclos pour se diriger plus bas vers le marais?



Le fossé parallèle au canal n’a pu jouer son rôle de drain, les terres étant gorgées d’eau suite à de violents orages. Ce fossé mal entretenu, au débit freiné par de multiples obstacles n’est pas un cours d’eau.
Il reçoit les eaux pluviales des petits fossés transversaux peut-être aussi à l’abandon ou comblés suite aux nombreuses constructions.



Ce fossé rejoint l’Escaut au niveau de l’Allée Fénelon après un coude à 90 degrés.



Le bassin de la Marlière (contournement) éventré, -on a parlé aussi des vannes du moulin de Noyelles!-, le rôle de collecteur de l’Escaut des eaux de ces multiples petits cours d’eau et riots surchargés par les écoulements brutaux consécutifs aux orages de la veille (Villers-Plouich, Ribécourt) sont autant de causes possibles à cette accumulation .



A Noyelles, au niveau du moulin, les vannes ont-elles laissé filer le flot sans frein en direction de Proville? Au moulin de Proville y a-t-il eu retenue pour préserver en aval Cantimpré et la Tour des Arquets?
Ainsi, le marais de Proville (partie aval) a pu servir d’éponge durant quelques heures, inondant terrains et maisons.
***
De l'enquête diligentée par les "autorités" nous n'avons pas eu à ce jour de compte-rendu.

fin

lundi 5 juillet 2010

actu-Proville, en zone inondable? (7)

clic gauche sur les documents

L'eau déferle en vagues en direction de l'église... et naturellement des hauteurs de Proville vers le point le plus bas... qui est la partie du marais la plus habitée.
Et les égouts dans tout cela? Lors de cet épisode orageux leur saturation  a fait soulever les plaques.  L'eau s'est frayé un passage à tout prix.

"l'Enclos"

Ce plan réalisé par Jean Chenu entre les deux guerre mondiales est particulièrement intéressant. Des précisions lui ont été adjointes.
On aperçoit d'abord l'Escaut qui coule donc de gauche à droite,  d'ouest en est. Un réseau de fossés évacue les eaux vers un collecteur parallèle au chemin qui conduit au canal (actuelles rues Paul-Vaillant-Couturier et Maurice-Camier), un autre rejoignant de l'autre côté un fossé longeant l'ancien chemin de Proville à Cantimpré.
Dans la partie la plus basse de cette zone située à proximité de son habitation (passerelle sur l'Escaut visible sur le plan), Jean Chenu avait créé un étang (l'étang aux canards) dont la trace  est encore visible aujourd'hui sous forme d'une roselière.
Sur cette photo on aperçoit à gauche au-dessus du "village", une partie de "l'Enclos". Le Chemin Noir surélevé a-t-il servi de rempart mais aussi de digue pour faire de "l'Enclos" une réserve d'eau qui s'est déversée en direction du marais?
L'Escaut au débit freiné par les vannes au moulin a-t-il "craqué" au niveau de l'ancien terrain de football situé face à la rue des Prés?

à suivre

samedi 3 juillet 2010

actu-A qui le Tour?

clic gauche sur la photo pour l'agrandir

Vous avez reconnu l'endroit où fut prise la photo?
Oui?

Bien sûr, on ne parle que de ça à Cambrai...

...depuis des mois!
Jean, notre champion nordiste...

...est honoré par la ville du Cygne.


Demain, sur le blog "ateliers", Cloclo vous confiera
 face à cet événement ses états d'âme.

vendredi 2 juillet 2010

actu-Proville, en zone inondable? (6)

clic gauche sur les documents pour les agrandir




De bas en haut, trois voies parallèles pénètrent dans la plus dense zone d'habitat provillois :

  1. la rue de Noyelles qui se divise direction Noyelles à gauche, direction Cantaing à droite

  2. la rue Fernand-Legrand prolonge dans Proville la rue cambrésienne Bertrand-Milcent

  3. la rue Lucien-Sampaix, rue du marais avant 1945, bordée d'habitations
La photo nous permet de distinguer, perpendiculaires à la rue Lucien-Sampaix, les deux rues Paul-Vaillant-Couturier qui traverse l'Escaut, et Maurice-Camier en direction du canal (avec visible le tracé du chemin qui la prolongeait avant le creusement du canal).
On remarque aussi que le marais ne s'arrête pas sur la berge du canal. Les zones bien vertes sur sa rive gauche sont significatives.


Cette photo fut prise l'été dernier dans la partie du marais de Proville située de l'autre côté du canal (sur sa rive gauche).

Autrefois -disons, avant la Révolution de 1789- le marais de Proville (la zone qui a souffert d'inondation en septembre 2008) était utilisé essentiellement pour la culture maraîchère. C'était un lieu de travail certes, mais aussi de détente, de promenade, préservé de violence humaine.
Avec le creusement du canal, quelques habitations (une quinzaine à la fin du 19e siècle) furent érigées principalement face au canal. Elles répondaient à un besoin de commerce et d'artisanat au service des mariniers.
En 1906, ces habitations étaient au nombre de 20. La rue du marais semblait préservée. Mais progressivement les"cabanes" érigées par les jardiniers furent consolidées. Même si le maire de Proville de 1925 à 1929, Jean Chenu, déclarait qu'on ne bâtissait pas dans le marais, peu favorable à la vie humaine, au fil des années des permis de construire furent délivrés, ce qui aboutit à la situation actuelle. Saturation. Les fossés d'autrefois sont-ils encore efficaces? Parviennent-ils à évacuer l'eau lorsque les pluies d'orage comme en 2008 imbibent le sol exagérément?

à suivre