samedi 15 janvier 2011

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Nos ancêtres préhistoriques -qui, chacun le sait, ne savaient ni lire ni écrire- ont adopté le terroir provillois (le nom du village a été créé bien plus tard) qui leur assurait les moyens de subsistance basique. Les cueilleurs-chasseurs appréciaient un milieu naturel préservé permettant à la flore et à la faune de leur fournir de quoi se nourrir.
Et longtemps après on s'est mis à défricher, à assécher les marais, jusqu'à l'apparition de ces engins puissants, les tracteurs, remplaçant le pas placide et mesuré du cheval. Pour aller plus vite, on a inventé "l'openfield" (c'est mieux en anglais que "campagne ouverte"). On a donc supprimé des haies, des bosquets, des talus, autant de refuges pour les animaux qui accomplissaient leur tâche soit de prédateurs, soit de proies, et régalaient des chasseurs dans leur rôle de régulateurs.
Il a bien fallu se rendre à l'évidence : ces haies, ces fossés, ces talus étaient autant de freins à la course de l'eau pluviale en excès. Ils étaient un moyen de minorer les risques d'inondations.
Alors, à notre époque, après les "catas", on réfléchit, et on se rend compte que nos "anciens" n'étaient pas aussi ringards que certains le prétendent!

photo ci-dessus : partie du marais de Proville "préservé"

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